26.03.07

Vacances de type « brrrrrr »

Posté dans Ma vie mon oeuvre à 21h51 par Laurent

Alors, comment qualifier ces vacances ? Reposantes au début. Temps pourri presque tous les jours. Temps glacial pour aller avec le temps pourri. Disons qu’avec le recul, c’était un régal

Premier jour : déménagement. Ouais je sais, trop original le gars. Ah oui, un PV aussi. Mon premier PV de stationnement. Garé comme une merde dans Marseille pendant 3 ans sans aucun PV, et là paf ! Aligné alors que j’avais mis un ticket qui était valide à 1/2h près Bon on me dit – un peu tard – que les pervenches Grenobloises sont sous-traitées par des espèces de furieux du chrono… je cherche à me garer pour la semaine, n’importe où, même loin… le seul grand parking gratuit exceptionnellement fermé, ça plus le temps de merde me fout un tout petit peu les boules. Heureusement : vacaaaaances ! Zennnnn !

2e jour : euh… glandouille Le soir, début du temps de merde : pluie glaciale et vent.

3e jour : vent glacial et pluie… ah non tiens finalement neige.

4e jour : vent glacial et neige… ah non tiens finalement pluie… ah non tiens finalement neige Un petit ciné. Le film est bof mais c’est pas grave y’a Drew Barrymore
Le soir, double séance ciné sur le campus de Grenoble : Un court métrage de Jean Genêt, « Un mot d’amour », qui est… euh… son seul film heureusement ! Nan c’est méchant, disons que j’ai pas du tout accroché.
Ensuite Hedwig and the angry inch : film complètement décalé, plein de clins d’oeil rigolos, une comédie musicale entrainante, à voir !

5e jour : froid et gris, pas de neige… ah si, finalement… mélangée avec un peu de pluie (vous avez suivi ? bien !)
Première sortie « spéciale vacances » : le musée de Grenoble. J’y connais rien en peinture mais les artistes me disent quelque chose ; on me confirme que pour une ville de la taille de Grenoble c’est une belle collection. Du XVe au XXe environ. Avec une expo spéciale de « Juan Muñoz » (chépa où on met le tilde) qui fait des peintures… euh… bof (moi le contemporain, j’ai du mal) et des sculptures assez sympa, oui même le gars pendu par la bouche qui nous surprend au coin d’un couloir

6e jour : skiiiiiiiii ! Montée sur Chamrousse, très froid et de la neige sur la fin de la route mais tranquile Emile, je suis pas pressé parce que je suis vacancier ! De la neige toute la journée, du vent à -12°C dans ta gueule, et de la poudreuse partout, ouéééééé !

7e jour : skiiiii ! Montée sur Chamrousse idem que la veille avec en cadeau bonus un brouillard de malade. Elle est où la route ? Bon, je suis la voiture de devant, j’espère qu’elle va pas vouloir plonger dans le fossé
Lieu commun vérifié pour vous : « le temps change très vite en montagne ». En 30 secondes, sans exagérer, on passe de purée de pois à grand soleil. Ouééé super ! Ah non j’ai failli y croire, on repasse de soleil à purée de pois… mais définitivement cette fois.
Sur les pistes, au début ça fait un peu peur, ensuite c’est rigolo. On rigole, on rigole, mais on voit pas le danger . J’apprends à repérer les skieurs du même niveau que moi pour pouvoir suivre leur trace. J’apprends à repérer les piquets, quelques petites excursions hors pistes involontaires plus loin je commence à chopper le coup de main. « Oops elle est rouge celle-là ? J’ai – encore – raté une bifurcation… tant pis. » Au final, me suis régalé quand même.

8e jour : repas-goret d’anniversaire. « On est une bande de jeunes, on se fend la gueule ! »
Soirée rhum pour faire digérer. Et encore une (bouteille) ! Et encore une – hips – bouteille… et… euh… bon vous avez compris le truc. Encore une innovation dans ma vie bouleversifiante : le plat-ventre dans la rue. Maman si tu lis mon blog, ne t’inquiète pas, le médecin me dit qu’avec un peu d’aide je pourrai arrêter l’alcool un jour
Fin de soirée en boite malgré mes protestations. C’est joli joli de profiter de la faiblesse temporaire des gens

9e jour : une geule de bois de malade, couché super tard + changement d’heure + levé « tôt » pour un dimanche… Un grand bol d’air me fera du bien. Hop ! Chamrousse !
Pas de neige sur la route, mais au lieu d’un bol d’air ça sera d’abord un bain de foule. Un temps superbe, dimanche, les Grenoblois sont tous de sortie.
Bon, finalement c’était pas si terrible comme attente. On a perdu au moins 10°C, sur le bas la neige est un peu de la soupe mais en montant un peu c’est nickel.

4 bonnes heures de route et un gâteau au chocolat plus tard, de retour à la maison. Ca fait du bien, même si la corvée de lessive est obligatoire.

Voilà, un post un peu en vrac mais plein de petites anecdotes qui donnent un petit aperçu de vacances… euh… différentes

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