27.10.19

Laborieux

Posté dans Forrest Gump à 11h26 par Laurent

Cette année, c’était ma 12e édition (consécutive) de Marseille-Cassis, pour les 40 ans de la course.
Petite nouveauté cette année : je me suis entraîné en grande partie avec un nouveau collègue féru de trail, vélo, triathlon… autant dire que j’ai bien souffert. Les distances étaient moins longues mais les dénivelés si !
Objectif de cette année : rééditer un Marseille-Cassis en moins de 1h30, et pourquoi pas un peu mieux… selon ma forme du jour.

La forme du jour, justement… Pas optimale. Je me paye un début d’angine, merci la clim au mois d’octobre (Greta si tu m’entends, viens faire un tour à mon boulot).

La météo est très clémente, voire un peu trop, je crains la chaleur au sommet. Ma montre aussi décide de me lâcher, je pars donc sans elle. Elle finira par capter le GPS au 3e km. Je me cale derrière les meneurs d’allure 1h30. C’est assez facile au début, mais je ne tiens pas le rythme dans la montée. J’arrive au sommet en 48 min, avec environ 200m de retard sur eux, rien de très inquiétant… Si j’étais dans ma meilleure forme je pourrais les rattraper dans la descente. Mais ce n’est pas le bon jour. Mal au ventre, pause pipi, pas de « jus » pour relancer sur le plateau et les 2 petits faux-plats. Je me contente de gérer la descente sans trop de dégâts, les meneurs d’allure me prennent encore 100 ou 200 m.

Les 3 derniers km, désormais en faux-plat, sont terribles cette année alors qu’ils m’avaient permis l’an dernier de doubler pas mal de monde. Je subis là encore en essayant de prendre un lièvre parmi les coureurs et coureuses qui ont encore des ressources. Enfin arrivent les 600 derniers mètres en légère descente. Je finis tant bien que mal au sprint dans le temps officiel de 1h30min20s. Parti une quinzaine de secondes après le pistolet, mon temps réel sera donc autour de 1h30 tout pile. C’est presque miraculeux, ayant couru comme une chèvre… Et un peu décevant, je dois l’avouer, compte tenu de ma préparation qui me permettait de viser beaucoup mieux. Comme quoi, la course n’est jamais écrite !