20.11.17
Comme une horloge
Après un bon cru Marseille-Cassis 2017, bien dans mes baskets et avec de bonnes jambes, j’avais envie de retenter les 10km de la Provence, que j’avais déjà courus à deux reprises avec le même résultat.
Après une petite semaine de coupure j’ai repris l’entrainement en mettant l’accent non plus sur la distance ou le dénivelé, mais sur la vitesse. Ça semble fonctionner puisque j’améliore 2 fois mon meilleur temps de l’année. Mais je reste à près de 2 minutes de mon record de l’épreuve (41min 23s), qui me semble donc diffcile à atteindre pour cette fois. Je vise donc pour cette fois les 42 min.
Les premières nuits de la semaine ayant été plutôt difficiles, je me paye le luxe d’une petite sieste samedi après-midi, et ne me réveille pas avant 7h 30 le dimanche matin, jour de la course. Tant pis pour l’assiette de pâtes, à 1h30 du départ je décide d’opter pour un petit-déjeuner léger qui ne me restera pas sur l’estomac.
Le temps est parfait : ensoleillé, plutôt frais, et le mistral annoncé ne s’est pas encore levé. Je me gare sur la corniche et profite du paysage pour m’échauffer en trottinant vers la plage et la ligne de départ.
Je me faufile vers l’avant du peloton, ce qui fait qu’au moment du coup de pistolet je ne suis qu’à quelques mètres de la ligne. Mais il faut malgré tout négocier le rond-point du David avec un peloton assez dense qui m’empêche de trouver une bonne allure… en apparence seulement puisqu’aux 500m ma montre m’indique une allure de 4:01 au km. C’est parfait, si j’étais parti plus à l’avant je me serais probablement un peu « grillé ». Je lève donc un tout petit peu le pied pour pouvoir relancer plus tard si besoin.
Les kilomètres défilent, j’arrive à garder un bon rythme, et surtout très régulier, jusqu’au 8e km un peu plus difficile. Mon GPS en revanche m’indique une bonne centaine de mètres de trop par rapport aux panneaux, il faut donc que je garde en tête que j’ai potentiellement une trentaine de secondes de « retard ». Mais j’ai encore de la marge et je peux donc accélérer à 2km de la fin pour rattraper ce retard. À quelques mètres de la ligne j’aperçois encore le zéro des 40 min sur le chronomètre officiel, et je termine finalement en 41 min et 2 secondes. Record battu d’une vingtaine de secondes.
Je suis très satisfait de cette course, à plusieurs titres : je me suis encore une fois régalé, j’ai dépassé mon objectif, avec une bonne régularité, et un bon petit sprint final. Mes temps de passage parlent d’eux-mêmes :
- 4:02
- 4:03
- 4:04
- 4:06
- 4:04
- 4:04
- 4:05
- 4:09
- 3:58
- 3:47
Alice a dit,
20 novembre 2017 à 22h59
Rho punaise la vache, le chrono suisse quoi !!!!!
Bravo pour ta régularité (il paraît que c’est le secret… dixit le coach sur les séries de fract) ! Ou alors c’est la monstre sieste-nuit ;)