28.10.13
Dans la douleur
Certains disent que l’important c’est l’esprit, pas les jambes. N’empêche, quand la forme n’est pas là, le résultat non plus. Ma préparation s’était bien passée jusqu’à environ 15 jours de la course, mais voilà, Marseille Cassis cette année c’était le 27 octobre, pas le 13. Cette 35e édition, ma 6e, pourra se résumer en ce qui me concerne par : surrégime, surchauffe, jambes lourdes et douleur. Résultat : 1h 33 min et 2 secondes. |
D’abord, la chaleur : un bon 22°C au départ, et le soleil qui commence à chauffer. Bien que moins serrés (je suis dans le sas <1h40 cette année, enfin des sas pour des chronos « humains », bonne initiative à noter) nous nous tenons quand même chaud, si bien que je transpire avant même le départ. Ayant fait 1h31 l’an dernier avec de la fièvre, et raté de 2 secondes la barre 1h30 il y a 2 ans sur l’ancienne distance de 20,3 km (ramenée à 20km depuis l’an dernier), je visais un chrono autour de 1h 28, soit l’équivalent des fameux 1h30 sur la distance « complète ».
Ca tombe bien, je me retrouve rapidement dans la foulée de deux dess « meneurs d’allure », ceux avec les drapeaux verts indiquant 1h 30. Le premier kilomètre est un peu poussif malgré le fait que nous sommes partis devant, ça fait quand même du monde. Ca va mieux dans le 2e kilomètre… sauf pour mes jambes. Je sens déjà que cette année ça va être très dur. Déjà en surrégime avant même la montée, je prends même une bouteille au premier ravitaillement des 5 km – ce que je ne fais jamais – en en profite pour m’asperger un peu. Le reste n’est qu’un long calvaire, malgré la brume qui arrive et qui me rafraichit un peu. J’arrive quand même au sommet autour de 46 min 30, dans la foulée du second meneur d’allure, qui lui aussi semble avoir eu du mal dans la montée.
La descente étant en principe mon point fort, c’est là que je rattrape souvent les quelques secondes de retard en montée. Mais cette fois je n’arrive même plus à suivre le drapeau, que je perds dans le premier km du plateau de Carpiagne. J’enchaîne les kilomètres largement au-delà des 4 min, le moins lent en 3″50 (au lieu de 3″35 en temps normal). Une petite pause de quelques secondes au 3e ravitaillement, une descente très laborieuse, la montée des pompiers en marchant (encore une grande première, même la première année je ne m’étais pas arrêté) et c’est enfin le port de Cassis. La récupération est aussi laborieuse que le reste de la course, je dois rester allongé ou assis plusieurs minutes avant de pouvoir marcher tranquillement vers les camions vestiaires pour récupérer mes affaires. Une question à l’organisation en passant : qu’est-ce qui vous a pris cette année de mettre ces camions-vestiaire à presque 1 km du ravitaillement, sachant qu’il faut encore en remonter 2 ou 3 pour rejoindre les navettes ?
Pour résumer cette édition, il y a 2 façons de voir les choses : d’un côté j’ai un peu limité la casse étant données mes jambes en bois. Quand ça commence à faire mal dès le 10e km, on peut perdre énormément de temps. De l’autre côté j’ai raté mon objectif de 5 minutes, ce qui est énorme. C’est mon 4e meilleur temps sur 6, ou mon 3e plus mauvais… quoi qu’il en soit, un temps à oublier !
Ohad a dit,
28 octobre 2013 à 20h53
Allez, courage, ça ira mieux la prochaine fois !!
Encore un blog, epicetou ! » Encore raté ! a dit,
28 octobre 2014 à 19h45
[…] encore raté pour la barre des 1h30 ! Deux minutes de perdues l’an dernier, une petite minute cette année : un politicien dirait que je suis en train d’infléchir ma […]